JOHAN PARENT
10/23
La mécanique de l'eau
Exposition collective - Fondation François Schneider - Centre d'art contemporain, Wattwiller.
Commissariat: Marie Terrieux
Avec: Érik Samakh, Laurent Faulon, Valere Coste, Arthur Hoffner, Thomas Teurlai , Jeremy Laffon
09/23
R.A.U #8
Exposition collective - La Chaufferie, Tourcoing
Commissariat: Pascal Marquilly
Avec: Samuel Buckman, Alexis Deconinck, Joëlle Jakubiak, Anne Le Deist, Antoine Liebaert, Lionel Pennings
07/23
R.A.U #8
Résidence d'artiste sur le territoire - Tourcoing
05/23
Présentation publique dans le cadre du Printemps du dessin, Arthothèque Bonlieu, Annecy
20-11-22 27-11-22
Dyptiques
École d'art de Belfort - Programmation Hors le murs du 37e Festival International du Film Entrevues Belfort
Commissariat: Valérie Perrin et Jean-Marie Boizeau
Avec: Francis Alys, Théo Chikhi, Nikita Diakur, Anne-Valérie Gasc, Gary Hill, Jan Kopp, Fabrice Lauterjung, Johan Parent, Georges Rey, Antonin Tricard

STATEMENT
Johan Parent développe une pratique multiforme qui met en évidence le changement de statut de l'objet dans notre société, depuis l'avènement de l'automatisme. Dans l'héritage de Marcel Duchamp et de ses machines célibataires, il réalise une œuvre composées d'installations, de vidéos, de dessins, où des objets familiers, animés d'un mouvement, se mettent à fonctionner de manière autonome, dans une action dépourvue de finalité. Ainsi, l'artiste envisage les objets à travers une déconstruction de leur fonctionnalité et de leur dépendance à la présence humaine. Les objets deviennent alors des machines absurdes, contre-productives.
Johan Parent travaille dans le même temps sur nos espaces qu'il fait basculer dans une atmosphère rendue inquiétante, par ce principe de détournement et de dysfonctionnement des objets. Jouant sur la saturation ou le brouillage des espaces visuels et sonores, et orchestrant en circuits fermés des mécaniques compulsives, l'artiste crée des dispositifs autarciques qui traduisent des symptômes d'époque (anxiété, défaillance, sens désaccordés…). Comme si l'extrême de la technicité, sa maîtrise sans limite, généraient des environnements qui nous dépassent, des univers déshumanisés.